Troubles de voisinage : bruits d'activités (chantier, discothèque, ...)
Les bruits d'activité peuvent être sanctionnés dès lors qu'ils troublent de manière anormale le voisinage.
¤ SITUATION 1 : BRUIT DE CHANTIER
Bruits concernés
Un chantier est considéré comme bruyant par nature. Par conséquent, il n'est pas nécessaire qu'un seuil soit dépassé pour qu'il y ait une infraction.
Il peut y avoir une sanction dès lors que les conditions de réalisation des travaux (par exemple, respect des horaires) ou d'utilisation des équipements ne sont pas respectées.
Recours des riverains
Démarche amiable
Si le bruit émane vient du rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation en copropriété, vous devez contacter le syndic (particuliers) de l'immeuble concerné.
En dehors de ce cas, vous devez vous adresser à la mairie ou à la préfecture qui pourra mettre en demeure le responsable de faire cesser le bruit. Elle peut aussi décider la suspension temporaire de l'activité. L'auteur d'un bruit d'activité s'expose à une contravention d'un montant de 1 500 €.
* Cas 1 : Cas général
Mairie
Préfecture
* Cas 2 : À Paris
Paris - Mairie d'arrondissement
Préfecture de Paris
Recours judiciaire
Si les troubles persistent malgré ces différentes démarches, un recours devant un tribunal peut être envisagé.
Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l'appui de votre demande :
-
constat d'huissier (particuliers),
-
témoignages et pétitions,
-
certificat médical si votre état de santé s'est dégradé...
Une fois que ces preuves sont réunies, il est alors possible de saisir le tribunal d'instance (particuliers) ou le tribunal de grande instance (particuliers) pour obtenir la réparation du préjudice. Le choix du tribunal dépend du montant des dommages et intérêts (particuliers) que vous souhaitez demander.
Le juge peut ordonner la confiscation du matériel ayant servi à commettre l'infraction (par exemple, matériel de sonorisation), l'insonorisation de l'établissement ou encore l'interruption de l'activité.
Tribunal d'instance (TI)
Tribunal de grande instance (TGI)
¤ SITUATION 2 : AUTRES BRUITS D'ACTIVITÉS (BAR, DISCOTHÈQUE, ...)
Bruits concernés
Ce sont tous les bruits provoqués de jour comme de nuit :
-
par une activité professionnelle et notamment les lieux diffusant de la musique (bar, discothèque...),
-
par un activité de loisir, organisée de façon habituelle ou soumise à autorisation (manifestation culturelle, sportive...).
Pour ces activités, il existe des niveaux sonores maximum spécifiques à chaque cas. Pour savoir si ces seuils sont respectés, des mesures acoustiques peuvent être effectuées par la mairie.
On ne parle pas de tapage nocturne pour les bruits d'activités occasionnés la nuit, mais d'activités anormales. Sauf s'il s'agit de bruits générés sur la voie publique par la clientèle d'un bar ou d'un restaurant et perçus à l'intérieur des habitations.
La musique diffusée par un particulier, les cris ou les bruits d'animaux domestiques sont des bruits de comportement (particuliers). Les loisirs ponctuels et non soumis à autorisation (une fête chez un voisin par exemple) relèvent également des bruits de comportement.
Recours des riverains
Démarche amiable
Si le bruit émane vient du rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation en copropriété, vous devez contacter le syndic (particuliers) de l'immeuble concerné.
En dehors de ce cas, vous devez vous adresser à la mairie ou à la préfecture qui pourra mettre en demeure le responsable de faire cesser le bruit. Elle peut aussi décider la suspension temporaire de l'activité. L'auteur d'un bruit d'activité s'expose à une contravention d'un montant de 1 500 €.
* Cas 1 : Cas général
Mairie
Préfecture
* Cas 2 : À Paris
Paris - Mairie d'arrondissement
Préfecture de Paris
Recours judiciaire
Si les troubles persistent malgré ces différentes démarches, un recours devant un tribunal peut être envisagé.
Pour cela, vous devez réunir un maximum de preuves à l'appui de votre demande :
-
constat d'huissier (particuliers),
-
témoignages et pétitions,
-
certificat médical si votre état de santé s'est dégradé...
Une fois que ces preuves sont réunies, il est alors possible de saisir le tribunal d'instance (particuliers) ou le tribunal de grande instance (particuliers) pour obtenir la réparation du préjudice. Le choix du tribunal dépend du montant des dommages et intérêts (particuliers) que vous souhaitez demander.
Le juge peut ordonner la confiscation du matériel ayant servi à commettre l'infraction (par exemple, matériel de sonorisation), l'insonorisation de l'établissement ou encore l'interruption de l'activité.
Tribunal d'instance (TI)
Tribunal de grande instance (TGI)
Où s'adresser ?
Maison de justice et du droit
Pour s'informerMairie
Pour avertir des nuisances occasionnées par un bruit d'activités en dehors de ParisParis - Mairie d'arrondissement
Pour avertir des nuisances occasionnées par un bruit d'activités à ParisPréfecture
Pour avertir des nuisances occasionnées par un bruit d'activitésTribunal d'instance (TI)
Pour exercer un recours judiciaire si les nuisances persistentTribunal de grande instance (TGI)
Pour exercer un recours judiciaire si les nuisances persistentPour en savoir plus
- Guide pratique : isoler son logement du bruit - 1.5 MB - Information pratique - Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe)
- Réglementation acoustique des bâtiments - Information pratique - Ministère chargé de l'environnement
- Guide pratique du maire : bruits de voisinage - 1.7 MB - Information pratique - Ministère chargé de la santé
Voir aussi...
Troubles de voisinage : bruits de comportement (particuliers)
Références
Code général des collectivités territoriales : articles L2212-1 à L2212-5-1
- Pouvoirs du maire
Code de la santé publique : articles R1334-30 à R1334-37
- Niveaux sonores à respecter